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24 novembre 2017Un homme de sagesse
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Porté par les croyances d’un Ancien aborigène remarquable, voici le témoignage émouvant d’une vie qui transcende les discriminations. Rayonnant de générosité, d’esprit de partage, d’amour et d’une profonde spiritualité, Banjo Clarke raconte l’histoire douloureuse et méconnue de son peuple. Il puisait sa sagesse sur la terre de ses ancêtres.
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Avant tout, de quoi parle ce livre ?
Porté par les croyances d’un Ancien aborigène remarquable, Un homme de sagesse est le témoignage émouvant d’une vie qui transcende les discriminations. Le livre nous offre une rencontre authentique avec Banjo Clarke, bouleversant de simplicité, de profondeur et de compassion, par-delà une histoire cruelle. Son amie Camilla a su capter l’essence de son message d’amour et de pardon à travers ses paroles recueillies durant vingt-cinq ans. Des leçons de vie et de bienveillance, universelles et intemporelles, puisées sur la terre de ses ancêtres et qu’il délivre au monde tout en restituant des pans méconnus de l’histoire australienne : des massacres d’Aborigènes, leur participation à la Grande Guerre, notamment en France, l’impact sur plusieurs générations des politiques australiennes d’enlèvement des enfants aborigènes à leurs parents… Un ouvrage dont le cœur encore vibrant garde vivant un homme inoubliable.
Qui était donc Banjo Clarke ?
Banjo Clarke est un Ancien aborigène australien né dans les années 1920 dans la forêt de Framlingham, dans l’état du Victoria. Au moment de son décès, il était connu et aimé de milliers de personnes pour sa sagesse et sa bonté. Keith Hamilton, le ministre délégué des Affaires aborigènes de l’État du Victoria, en parlait ainsi : « J’ai rencontré Nelson Mandela, et Banjo était fait de la même étoffe ».
Pendant la Grande Dépression, Banjo sillonna les routes à la recherche de travail, son swag sur le dos. Il combattit dans la célèbre troupe de boxe de Jimmy Sharman, construisit des routes pour l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale, et avait 67 petits-enfants au moment de sa mort. Malgré toutes les difficultés auxquelles il fut confronté, il choisit toujours d’aimer et de pardonner. Il puisait sa force dans sa culture ancienne, ses croyances spirituelles et la profonde relation qu’il avait avec sa terre. Il était certain qu’en respectant la terre, le monde pouvait être sauvé. C’est ce qui le conduisit à raconter son histoire.
Pays d'origine : | Australie |
---|---|
Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2017 |
Nombre de pages : | 356 |
Type de couverture : | souple avec rabats |
Finition : | Relié cousu |
Poids | 500 g |
Dimensions | 129,7 × 210 mm |
CHANCE Camilla
Camilla Chance est née en Angleterre en 1940. Elle a fait ses études à Londres, en Suisse, en Italie et en Australie. Elle est diplômée d’une licence en arts de l’université de Melbourne. Elle a embrassé la foi bahá’íe à vingt-deux ans.
Camilla a été la parolière du groupe international The Kuban Cossacks (Les Cosaques du Kouban). Elle a été professeur dans le secondaire et éditrice pour la maison d’édition londonienne Faber & Faber. De 1980 à 1982, elle a rédigé des comptes rendus de livres écrits par des Aborigènes et portant sur les Aborigènes pour The Australian, journal prestigieux distribué dans toute l’Australie, afin d’encourager une plus grande compréhension des Aborigènes par les non-Aborigènes.
Camilla rencontra Banjo Clarke, Ancien aborigène, en 1975, et a écrit Un Homme de sagesse à sa demande. Le livre devint un best-seller en Australie dès sa sortie et a remporté des prix internationaux. En 2005, Camilla fut aussi la première non-Aborigène à se voir décerner par la communauté aborigène le prestigieux prix des héros méconnus en l’honneur de son travail dévoué mené « à l’abri des regards » et de son amitié sans faille pour les Aborigènes.
CASTRO-KOSHY Estelle
Estelle Castro-Koshy travaille avec des auteurs aborigènes australiens depuis 2003. Enseignante-chercheuse, ses recherches portent sur la littérature, le cinéma, et les études culturelles aborigènes australiennes, ainsi que sur la littérature et les performances tahitiennes et océaniennes autochtones. Elle a enseigné la traduction à Paris 3 – La Sorbonne Nouvelle et Paris 10 – Nanterre, les littératures autochtones océaniennes à King’s College London, et la civilisation et l’histoire australienne à Paris-Est Créteil Val de Marne. Elle a également mené ses recherches au sein de projets de Royal Holloway, university of London et du CNRS. Elle a obtenu son doctorat en cotutelle sur la littérature aborigène de l’université Paris 3 – La Sorbonne Nouvelle et de l’université du Queensland (2007). Elle co-traduit des poètes aborigènes en français avec Philippe Guerre. Elle fut la co-fondatrice et co-programmatrice du premier Salon du livre océanien en France (2014). Elle est Adjunct Research Fellow à James Cook University (Australie). Une grande amitié avec Camilla Chance est à l’origine de la traduction d’Un homme de sagesse.
Presse
« Banjo relate d’une manière émouvante les souvenirs de son enfance, les histoires des anciens, le partage et la sollicitude de la vie en commun, le sentiment d’appartenance à sa communauté, l’amour intense pour le pays. […] C’est une oeuvre majeure de réconciliation. » Robert Murray, Weekend Australian.
« L’héritage que nous a laissé Banjo vit dans les cœurs et dans les esprits de beaucoup de gens. Ceux qui le connaissaient… furent changés par lui… Oeuvre d’une grande sensibilité et très émouvante. » Christopher Bantick, Weekly Times.
« Banjo Clarke était un homme extraordinaire […] sa vie fut passée à pardonner, à faire preuve de bonté et à aimer. » Malcolm Fraser, Premier ministre australien, président du Liberal Party de 1975 à 1983.
« Il arrive qu’on lise un livre qui dépasse toutes les attentes imaginables. Un livre dont la résonance atteint, au-delà de l’individuel et du sociétal, le coeur de l’existence humaine. Un homme de sagesse appartient à cette rare catégorie. […] L’approche de la vie de Banjo a quelque chose de “ghandien”. […] Un homme de sagesse devrait être au programme de toutes les écoles et être disponible dans toutes les bibliothèques, parce que ce livre nous montre que l’intelligence et la raison peuvent l’emporter dans les pires circonstances. » Spencer Leighton, Geelong Advertiser.
« L’une des histoires les plus marquantes qu’il soit donné de lire. C’est un livre magnifique qui porte sur un être humain magnifique. Banjo Clarke était quelqu’un d’extraordinaire, tout simplement. » Steve Stevens, Swan Hill Guardian.
« Banjo Clarke n’est peut-être pas aussi célèbre que certaines des personnes qui devinrent ses amis, mais le récit de sa vie est remarquable et mérite d’être connu. » Julian Burgess, Launceston Examiner.
« Un homme extraordinaire. […] Son histoire parle de racisme, de cruauté et de difficultés, mais aussi de pardon et d’amour. » MX Melbourne.
« Banjo était un rocher spirituel sur lequel on pouvait compter pour délivrer un message d’amour et de pardon, même lorsqu’il était lui-même confronté à des difficultés. […] L’histoire de cet homme est fascinante. » Jeremy Fenton, Northern Rivers Echo.
« Un homme de sagesse documente l’histoire et, au-delà, explore les valeurs morales de pardon et de compassion que Monsieur Clarke mettait en oeuvre en toute simplicité. […] Pour ceux qui connaissaient Monsieur Clarke, ce livre leur rappellera tout ce que défendait et incarnait cet homme fort estimé ; les autres lecteurs se diront qu’ils auraient aimé l’avoir rencontré. » Jason Wallace, Portland Observer.
« Un homme de sagesse présente Clarke comme un homme convaincu que la bonté peut changer le monde. […] Le message qui s’en dégage […] est un message de réconciliation, communiqué avec force et vérité. » Weekend Gold Coast Bulletin.
« C’est une histoire qui émeut et inspire. Une histoire qui s’adresse à notre humanité commune, et qui offre à autrui, avec une grande générosité d’esprit, de découvrir ce qui est au cœur d’une culture ancienne. Banjo Clarke était un Ancien digne de ce nom, un homme qui parlait toujours dans l’intérêt de son peuple, et qui essayait d’aider les autres à trouver leur chemin. Son regard n’était en rien teinté de racisme, malgré toutes les difficultés auxquelles il avait été confronté au cours de sa vie. En tant qu’auteur amérindien, je me suis retrouvé en terrain familier à la lecture de ce livre, qui prouve une fois de plus que la grandeur d’un peuple ne peut pas se mesurer par le nombre de personnes qui le composent ou par leur puissance politique. Pour paraphraser les mots à la fois doux et fermes de Banjo, une pierre dans le courant n’a besoin que de rester là où elle est pour obliger le courant à la contourner. » Joseph Bruchac, leader et auteur amérindien.
Prix
Un homme de sagesse a remporté le premier prix de USABookNews.com en 2005 dans la catégorie « oeuvre multiculturelle ».
Un homme de sagesse se vit décerner une mention spéciale dans la catégorie « Biographie » au London Book Festival de 2010.
Sur le Shaman’s Portal (États-Unis), Banjo Clarke a été nommé Détenteur de sagesse du mois, et Un homme de sagesse a été nommé livre du mois.
Camilla Chance et le travail qu’elle a fait avec la communauté aborigène ont été présentés par le Oprah’s Angel Network. L’auteure Camilla Chance (qui s’est vue appeler « l’amie de tous ») est la première non-Aborigène à recevoir (en 2003, du journal Koori Mail et du programme radio Ilbijerri Chat) le prestigieux prix pour des héros méconnus en l’honneur « du travail qu’elle a mené à l’abri des regards, sans se mettre en avant, pour que la vie des Aborigènes s’améliore ».
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