Ātea roa, voyages inattendus
11 janvier 2014Électrique cité
11 janvier 2014Le Baiser de la mangue
2 150 XPF
Avec Le Baiser de la mangue, Albert Wendt continue à pourfendre le mythe des Mers du Sud prétendument paradisiaques et remonte aux origines du contact entre Polynésiens et Européens. Albert Wendt écrit donc avec Le Baiser de la mangue un pan essentiel de cette « comédie humaine » polynésienne qu’il construit volume après volume depuis les années 70.
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Une œuvre d’Albert Wendt, l’écrivain le plus célèbre du Pacifique Sud.
Samoa à l’aube des années 1890 : les missionnaires viennent de commencer leur conquête des âmes en Polynésie. Mautu, pasteur de la nouvelle religion dans le village de Satoa, se prend d’amitié pour un écumeur des mers anglais athée, grand raconteur de récits fabuleux, échoué sur leurs côtes.
À travers ce roman historique à la riche trame narrative, qui retrace l’existence d’une famille samoane, Albert Wendt met en scène cinquante années durant lesquelles l’archipel passe de la domination allemande à celle de la Nouvelle-Zélande. Malgré l’épidémie de grippe espagnole qui décime la moitié de la population, Satoa s’ouvre progressivement à l’ère du capitalisme tout en préservant certaines des structures communautaires héritées du passé. La fille surdouée et favorite de Mautu traverse ce demi-siècle de bouleversements en incarnant les espoirs et les ambiguïtés d’un peuple à l’écart des grands courants de communication, mais dont le sort rappelle étrangement les mutations récentes subies par d’autres nations confrontées à une modernisation prometteuse et risquée.
À l’intérieur de l’œuvre d’Albert Wendt, l’écrivain le plus célèbre du Pacifique Sud, ce roman s’inscrit dans la lignée des grandes sagas familiales qui sont emblématiques de l’histoire d’une société conformiste et pétrie de religion chrétienne mais où règne le goût du pouvoir et de l’argent. Avec Le Baiser de la mangue, Albert Wendt continue à pourfendre le mythe des Mers du Sud prétendument paradisiaques et remonte aux origines du contact entre Polynésiens et Européens. Albert Wendt écrit donc avec Le Baiser de la mangue, un pan essentiel de cette « comédie humaine » polynésienne qu’il construit volume après volume depuis les années 70.
Pays d'origine : | Iles du Pacifique |
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Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2006 |
Nombre de pages : | 811 |
Type de couverture : | souple avec rabats |
Finition : | Dos carré collé |
Poids | 960 g |
Dimensions | 210 × 115 mm |
WENDT Albert
Romancier (Le Baiser de la mangue, Au vent des Îles, 2005, Les Feuilles du Banian, Au vent des Îles, 2008), nouvelliste, poète (Au Fond de nous les morts, Le Décaèdre, 2004), dramaturge et peintre, Albert Wendt est sans doute l’écrivain qui a le plus contribué à l’émergence des littératures anglophones du Pacifique. Né en 1939 aux Samoa occidentales, Albert Wendt a vécu et enseigné dans son pays natal, à Fidji, à Hawaii et en Nouvelle-Zélande où il a reçu les plus grands honneurs nationaux. Ses premières œuvres retracent les soubresauts endurés par les cultures des îles au contact des colonisateurs. Bien loin d’opposer « tradition » et « modernité », ses romans comme Les Feuilles du Banian et Le Baiser de la mangue retracent les ambiguïtés d’une hybridité complexe et conflictuelle. Ses recueils de poèmes comme Au Fond de nous les morts plongent dans les tréfonds d’un héritage multiple. Refusant d’idéaliser le « paradis des mers du Sud » si cher à de nombreux voyageurs européens, Albert Wendt met en scène des Polynésiens aux destins souvent tragiques devenus urbains et prolétaires et qui tentent de concilier le monde des ghettos et des valeurs culturelles plus anciennes. Cet interprète respecté et populaire du monde polynésien, ce « géant du Pacifique Sud », est aussi passionné de peinture et de théâtre.
DURIX Jean-Pierre
Jean-Pierre Durix est professeur émérite à l’université de Bourgogne. Il a dirigé pendant vingt-deux ans la revue Commonwealth Essays and Studies, dédiée aux nouvelles littératures de langue anglaise. Ses travaux portent en particulier sur les littératures postcoloniales de la Caraïbe et du Pacifique Sud. Il a également traduit plusieurs ouvrages d’auteurs océaniens vers le français, dont l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain néo-zélandais Albert Wendt parue chez Au vent des îles.
Presse
Avis lecteurs :
[…] Une émouvante saga familiale qui court sur cinquante ans d’histoire et brosse un éventail de portraits océaniens, des missionnaires aux adorateurs des « anciens dieux », sans oublier les « outsiders », ces aventuriers venus de si loin à la conquête de terres, avides de richesses et en quête éperdue d’amour…
Bambs, 12/07/2018, Babelio
Tahiti Presse – décembre 2009
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