L’Île de Vénus. Les Européens découvrent Tahiti
11 janvier 2014Le Festival des miracles
11 janvier 2014Good night friend
1 750 XPF
Commençant par l’énigme d’un rêve et se terminant par une parabole, » Good night friend » parle du tressage des cultures, de Kanaks qui aiment l’opéra, de l’exil hors des tribus, du va’a, de la terre qui est maintenant dans l’inconscient, mais aussi désormais d’être de la ville. La ville vue à travers de la métaphore de la prison de pierre qui enferme mais permet l’amitié malgré les différences ethniques.
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Ce roman qui nous en dit beaucoup sur la Nouvelle-Calédonie et sur le lien familial fort qui englobe présents et absents, les ancêtres mais aussi ceux qui sont adoptés. Par petites touches, à la manière des impressionnistes, l’auteur joue avec le « je » du narrateur qui devient comme un témoin et passe d’un personnage à l’autre. Il dévoile, au fil du récit, une sombre histoire d’envoûtement avec meurtre et nous tire jusqu’au cœur des problématiques océaniennes attachées au nom et à la terre. Commençant par l’énigme d’un rêve et se terminant par une parabole, Good night friend parle du tressage des cultures, de Kanaks qui aiment l’opéra, de l’exil hors des tribus, du va’a, de la terre qui est maintenant dans l’inconscient, mais aussi d’être désormais de la ville. La ville vue à travers la métaphore de la prison de pierre qui enferme mais qui permet l’amitié malgré les différences ethniques.
Pays d'origine : | Nouvelle-Calédonie |
---|---|
Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2006 |
Nombre de pages : | 124 |
Type de couverture : | souple avec rabats |
Finition : | Dos carré collé |
Poids | 270 g |
Dimensions | 210 × 115 mm |
KURTOVITCH Nicolas
Nicolas Kurtovitch est né en 1955 à Nouméa. Sa famille maternelle est installée en Nouvelle-Calédonie depuis 1843. Son père est lui un migrant yougoslave, qui a quitté Sarajevo en 1945 et est reparti assez vite vers l’Europe. Poète dès 1973 avec la publication de Sloboda, Nicolas Kurtovitch va au fil des années s’essayer également à tous les autres genres : nouvelles, essai, théâtre et roman. C’est qu’il témoigne avant tout d’un refus profond, vital, de tout ce qui, peu ou prou, enferme, réduit, et même définit, au sens où la définition vise à fixer, arrêter, limiter. Il est en outre l’une des premières voix calédoniennes d’origine européenne à s’être explicitement interrogée sur la nature de la relation entre les communautés en présence sur sa terre natale, et à avoir posé sans ambiguïté la reconnaissance de la primauté du peuple premier comme condition du vivre-ensemble. Écrivain de la main tendue, il a co-écrit plusieurs ouvrages avec des auteurs kanak : le recueil de poèmes, Dire le vrai avec Déwé Gorodé en 1999 ou encore une pièce de théâtre, Les Dieux sont borgnes, avec Pierre Gope en 2002.
Reconnu, Nicolas Kurtovitch est régulièrement invité à des résidences d’écriture tant en métropole que dans le Pacifique. Dernièrement c’est à Shangaï que le poète a été convié parmi d’autres écrivains de renom. Par le voyage et les rencontres, il poursuit, la plume à la main, son exploration du monde et de la mémoire sans pour autant se départir de sa volonté d’habiter le présent.
Presse
Tahiti Presse – juin 2006
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