Kahu, fille des baleines
11 janvier 2014Mono’i de Tahiti et ses îles
11 janvier 2014Tahiti Mā’ohi – Culture, identité, religion et nationalisme en Polynésie française
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Depuis la fin des années 1970 se manifeste à Tahiti une défense des racines s’exprimant au moyen de l’appellation « mā’ohi » qui qualifie ce qui est autochtone, originaire des îles polynésiennes. Cet ouvrage tente de livrer l’essentiel du discours identitaire mā’ohi, qui accorde une grande place à la terre et à la langue dans la définition de l’identité, de l’appartenance.
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Depuis la fin des années 1970 se manifeste à Tahiti une défense des racines s’exprimant au moyen de l’appellation « mā’ohi » qui qualifie ce qui est autochtone, originaire des îles polynésiennes. Ces nouvelles préoccupations culturelles et identitaires ont, par exemple, entraîné la réapparition massive du tatouage dont la pratique avait disparu au XIXe siècle.
Cet ouvrage tente de livrer l’essentiel du discours identitaire mā’ohi, qui accorde une grande place à la terre et à la langue dans la définition de l’identité, de l’appartenance. Il restitue les principaux écrits des précurseurs de ce mouvement, notamment Henri Hiro et Duro Raapoto. Il aborde ainsi les domaines du théâtre, de la danse, de la marche sur le feu, de la poésie en langue autochtone. Le terme « mā’ohi » et la signification que ses partisans lui donnent sont appréhendés de façon critique à l’aide des données de la linguistique et de l’anthropologie. Loin de « l’idéologie mā’ohi » tournée vers la différence, vers les racines, est aussi retracée l’apparition en Polynésie française d’un discours identitaire contemporain valorisant la pluriethnicité et la pluriculture, prônant une identité dite « polynésienne » potentiellement ouverte à tous.
Il est enfin procédé à un état des lieux des combats identitaires actuels, plus d’une génération après le début du renouveau mā’ohi. Sont étudiés les arts et les lettres, le lien entre religion et culture traditionnelle, ainsi que les questions de droit (reconnaissance des langues polynésiennes, revendications foncières et coutumières liées à l’autochtonie).
Pays d'origine : | Polynésie française |
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Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2009 |
Nombre de pages : | 536 |
Type de couverture : | Souple |
Finition : | Relié cousu |
Poids | 970 g |
Dimensions | 220 × 140 mm |
SAURA Bruno
Bruno Saura est né à Metz le 5 août 1965. Cet universitaire est l’auteur de travaux scientifiques et d’essais consacrés à la Polynésie. S’il fallait trouver un thème commun à ses oeuvres, ce serait l’homme polynésien, avec sa sensibilité et ses habitudes, ses misères et ses travers. Bruno Saura est avant toute chose observateur attentif de la réalité polynésienne. Il met à nu les souffrances d’une population autochtone qui habite poétiquement et violemment une Polynésie en perpétuelle mutation, sans cesse en quête de son identité originelle. Bruno Saura est professeur en civilisation polynésienne à l’université de la Polynésie française. Titulaire d’un doctorat en science politique et d’une habilitation à diriger des recherches en anthropologie de l’université d’Aix-Marseille III, il habite depuis longtemps en Polynésie française. Ses principaux travaux portent sur la tradition orale des îles Sous-le-Vent (La lignée royale des Tamatoa de Raiatea, 2003 ; Huahine aux temps anciens, 2005), ainsi que sur les questions ethniques, politiques et religieuses dans le Tahiti d’aujourd’hui (Des Tahitiens, des Français – Leurs représentations réciproques aujourd’hui, 1998 ; Tinitō, la communauté chinoise de Tahiti, 2003). Son dernier livre, Un poisson nommé Tahiti, explore les mythes portant sur l’origine de Tahiti et les interprétations qui peuvent en être faites.
Presse
La Dépêche de Tahiti – février 2009
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