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15,00 €
Matamimi a toujours été elle-même, n’a jamais revendiqué être une autre. Elle a voulu plaire aux dieux grecs qui gouvernent mais, d’un milieu modeste, élevée par sa mère seule, sans nom de famille, jolie petite fille de la populace qui essaie en vain en vain d’exister pour les autres Matamimi trouve finalement son bonheur en soufflant une petite phrase sous les poussières d’étoiles : « Maman, arrête de pleurer, la vie nous attend.»
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Second roman d’Ari’irau, ou si vous préférez Stéphanie-Ari’irau Richard, une enfant du « Fenua », la plus gauloise des « vahine » de cette île. Née à Pirae en 1972, de mère Teioatuatehoahoarai Poroi, plus connue sous le prénom de Dorita à Tipaerui, et de père René Richard.
L’écriture ovulatoire de Matamimi n’insulte personne, ne revendique rien, si ce n’est qu’on peut écrire sur l’amour sans parler d’inceste, qu’on peut écrire sur le « Fenua » sans parler de politique, qu’on peut écrire sur la vie sans donner de leçon de morale. Lorsque la réalité est trop difficile à tolérer, l’imagination est une forme d’intelligence salvatrice.
Dans ce deuxième roman, les hommes qui boivent plus de trois bières par jour sont déconseillés à Matamimi parce que, lui dit sa mère, « en vieillissant ils finiront par cumuler » ; on apprend également ce qui faisait écrire Diderot et ce qui faisait chanter James Brown, on parle également du forum Taui, de groupes rock, on se promène à la pointe Vénus, au marché, on lit L’Arbre a pain de Célestine, on accompagne Matamimi au restaurant chinois…
Les enfants, eux, courent dans tous les sens, ils ont des âmes aux pieds, aux mains, aux cœurs ; de sa naissance, son adolescence, son premier chagrin d’amour, sa réflexion sur les hommes, sur son pays, en passant par ses crises de nerfs, ses bagarres avec sa mère, jusqu’à sa rencontre avec un voisin pêcheur, Matamimi a toujours été elle-même, n’a jamais revendiqué être une autre. Elle a voulu plaire aux dieux grecs qui gouvernent mais, d’un milieu modeste, élevée par sa mère seule, sans nom de famille, jolie petite fille de la populace qui essaie en vain d’exister pour les autres, Matamimi trouve finalement son bonheur en soufflant une petite phrase sous les poussières d’étoiles : « Maman, arrête de pleurer, la vie nous attend. »
Pays d'origine : | Polynésie française |
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Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2006 |
Nombre de pages : | 130 |
Type de couverture : | souple avec rabats |
Finition : | Dos carré collé |
Poids | 270 g |
Dimensions | 210 × 115 mm |
RICHARD Ariirau
Ariirau Richard Vivi naît à Tahiti en 1972. Ariirau, son nom d’auteure, correspond à son prénom tahitien, hérité de son arrière-arrière-grand-mère originaire des Tuamotu. Elle vit en France de ses 4 à ses 25 ans mais se sent déracinée. Intéressée par la littérature anglophone, elle y consacre ses études. En 1997, elle déménage aux États-Unis où elle devient professeure de français. Son arrivée est marquée par un évènement traumatique, son avortement, qu’elle aborde dans son livre Matamimi, publié aux éditions Au vent des îles. De l’autre côté de l’Atlantique, elle rencontre des auteurs qui l’inspireront : Assia Djebar, Serge Doubrovsky ou encore Jean-Marc Pambrun. Elle revient vivre sur sa terre natale en 2005. Elle s’intéresse dans son œuvre à des thèmes aussi variés que la mémoire des ancêtres, la violence, le sectarisme ethnique, la liberté de la femme, l’environnement et la transgression… vaste programme !
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