Électrique cité
11 janvier 2014Pito Mā 2 – Haere maru
11 janvier 2014Les Yeux volés
19,00 €
Dans un accident de voiture, un bébé meurt. Lorsque son corps perdu est enfin retrouvé dans une poubelle à l’hôpital, il est sans yeux. Pour les deux familles réunies afin de soutenir la mère, Te Paania, et de faire le deuil du père, Shane, et du bébé, cet incident choquant et mystérieux – pourquoi les médecins ont-ils volé les yeux de l’enfant ? – déclenche une réflexion troublante sur leur parcours historique, leur place dans la société néo-zélandaise, leurs perspectives d’avenir et sur tout ce qui leur a été volé, voire jusqu’à leurs gènes…
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Dans un accident de voiture, un bébé meurt. Lorsque son corps perdu est enfin retrouvé dans une poubelle à l’hôpital, il est sans yeux. Pour les deux familles réunies afin de soutenir la mère, Te Paania, et de faire le deuil du père, Shane, et du bébé, cet incident choquant et mystérieux – pourquoi les médecins ont-ils volé les yeux de l’enfant ? – déclenche une réflexion troublante sur leur parcours historique, leur place dans la société néo-zélandaise, leurs perspectives d’avenir et sur tout ce qui leur a été volé – langue, terres, respect de leurs traditions culturelles, histoire(s), voire jusqu’à leurs gènes…
Quatre personnages, quatre voix entretissées dans cette histoire émouvante, allant de l’époque coloniale à nos jours : Kura, la vieille femme, appartient à cette génération à qui sa langue, te reo, a été interdite en lieu public, avec des conséquences parfois tragiques ; Mahaki, jeune avocat ambitieux, renonce au succès matériel pour offrir son appui à son peuple ; Tawera, frère cadet d’une enfant mort-née, sert d’intermédiaire entre le monde des esprits et celui de vivants ; Te Paania, cette jeune mère exilée de la petite ville où elle a grandi, apprendra à défendre sa culture et ses droits. Désormais, la soumission, la sagesse, cette « bonté » si péniblement acquises devront faire place à la révolte raisonnée et retentissante d’un peuple jusque-là sans voix, sans yeux, sans langue qui dira enfin tout haut sa résistance.
D’une écriture souvent lyrique, parfois onirique, Patricia Grace nous livre ici un récit extraordinaire, plein de douleurs et de révélations, raconté avec humour, tendresse et énergie.
Pays d'origine : | Nouvelle-Zélande |
---|---|
Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2006 |
Nombre de pages : | 458 |
Type de couverture : | souple avec rabats |
Finition : | Dos carré collé |
Poids | 570 g |
Dimensions | 210 × 115 mm |
GRACE Patricia
Née à Wellington en 1937, Patricia Grace étudie à l’université Victoria puis commence à enseigner l’anglais. Tandis qu’elle mène de front sa carrière professionnelle et l’éducation de ses sept enfants, elle s’identifie à la culture de ses ancêtres paternels, étant affiliée aux iwi (tribus) Ngati Toa, Ngati Raukawa et Te Ati Awa. Elle se distingue par son engagement et son rôle de pionnière dans le monde contemporain de la littérature en Nouvelle-Zélande et en Océanie. Récompensée en 2008 par le Neustadt International Prize for Literature (équivalent américain du prix Nobel de littérature), elle est décorée de l’ordre du Mérite néo-zélandais depuis 2007. Avec une plume parfois dure, toujours authentique, elle apporte des témoignages sur les liens qui unissent les hommes sur la terre de Aotearoa, « le pays du long nuage blanc », présentant une multiplicité de voix maories, mélangeant constamment les genres, les registres, de tons et de cultures, à la croisée des langues qui s’entremêlent.
ANDERSON Jean
Jean Anderson est née en Nouvelle-Zélande. Elle entame des études de français à Dunedin, deuxième ville du pays, avant de s’envoler pour la France où elle réalise une thèse à l’université de Montpellier. Jeune diplômée, elle débute sa carrière universitaire au Canada avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande. En 2004 elle travaille avec plusieurs auteurs français en résidence d’écriture au Randell Cottage. De ces rencontres, naît un nouvel intérêt pour la traduction littéraire qui l’engage à fonder le Centre néo-zélandais de traduction littéraire qu’elle dirige depuis.
En parallèle de son travail de traduction, elle continue d’enseigner le français et la littérature française à l’université Victoria de Wellington. Dans ce cadre, elle porte une attention particulière aux auteures françaises du 19e siècle, mais s’intéresse aussi à des sujets plus contemporains comme le rap hexagonal ou les écrivaines modernes québécoises.
GRENAUDIER-KLIJN France
France Grenaudier-Klijn est professeure de français à la Massey University en Nouvelle-Zélande. Elle est responsable du programme de français, traductrice diplômée et membre associée du New Zealand Centre for Literary Translation. Elle participe régulièrement à des colloques universitaires et organise les conférences à Palmerston North faites par des écrivains français en visite et/ou résidence en Nouvelle-Zélande. Elle traduit aussi des textes philosophiques pour la revue Diogène. Elle a publié en 2017 La part du féminin dans l’œuvre de Patrick Modiano aux éditions l’Harmattan.
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