Mau Moko – Le monde du tatouage māori
11 janvier 2014Au cœur de Hiruharama
11 janvier 2014Le rêve du Collectionneur
2 500 XPF
Nous suivons là des vies exemplaires et saisissantes où nous voyons le Parlement anglais voter une retraite à la chèvre du capitaine Cook, un photographe traquer des fantômes, une nonne rejetée de son couvent parce qu’elle mange trop, la chasse à un pamphlet rarissime du XIXe siècle, sans omettre quelques aventures amoureuses grinçantes et drôles.
Au vent des îles soutient les libraires indépendants. Contactez votre libraire habituel pour vous procurer nos ouvrages.
- Acheter sur Leslibraires.fr
- Acheter sur Mollat.com
- Acheter sur la fnac
- Acheter sur Chapitre
- Acheter sur Decitre
- Acheter sur Amazon
- Acheter en eBook
À partir de l’histoire réelle d’un inventeur néo-zélandais célèbre et de son fils, grand collectionneur d’objets d’art et de documents se rapportant à l’histoire du Pacifique Sud, Pierre Furlan crée une fiction où se joue une extraordinaire histoire familiale.
D’un côté, le père, parti d’Angleterre à dix-sept ans, autodidacte doué pour tout, y compris pour le sport et les arts, qui fera fortune très jeune en inventant l’épingle à cheveux ondulée à l’époque où elles étaient lisses. Il concevra ensuite le premier carburateur moderne et deviendra un grand entrepreneur en Amérique, incarnant la réussite à l’époque coloniale et le rêve de toute une génération.
Son fils, Will Bodmin, écrasé par un tel héritage, ne pourra s’affirmer que contre l’inventeur. Il échouera à peu près partout où son père voudra le diriger. Personnage on ne peut plus excentrique, il effectuera même le trajet inverse de son père, fuyant la Nouvelle-Zélande pour retourner en Angleterre où il donnera l’impression de vivre presque marginalement. Alors même qu’il ne paraît pas très équilibré, il prétendra soigner les autres et deviendra art-thérapeute et psychanalyste jungien. Et ce combat bizarre, oblique, qui l’oblige à prendre des postures invraisemblables souvent cocasses, l’amènera pourtant à réaliser une œuvre tout à fait exceptionnelle, une collection qui fera date dans l’histoire de son pays.
Ainsi, dans cette opposition entre générations, ce sont peut-être les valeurs conquérantes et colonialistes du père qui finissent par apparaître sous un jour moins glorieux. Comme si l’Histoire donnait raison au fils. Nous suivons là des vies exemplaires et saisissantes où nous voyons le Parlement anglais voter une retraite à la chèvre du capitaine Cook, un photographe traquer des fantômes, une nonne rejetée de son couvent parce qu’elle mange trop, la chasse à un pamphlet rarissime du XIXe siècle qui doit consacrer la gloire du collectionneur, sans omettre quelques aventures amoureuses grinçantes et drôles – le tout avec le brin d’ironie discrète qui va si bien à ce genre de récit.
Pays d'origine : | Nouvelle-Zélande |
---|---|
Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2009 |
Nombre de pages : | 320 |
Type de couverture : | souple avec rabats |
Finition : | Dos carré collé |
Poids | 460 g |
Dimensions | 210 × 115 mm |
FURLAN Pierre
Romancier, nouvelliste, essayiste pour des revues françaises et américaines, Pierre Furlan est aussi traducteur littéraire.
Né en France, il passe ses années d’adolescence aux États-Unis puis étudie à l’université de Berkeley en Californie avant de retourner à Paris pour étudier les lettres classiques et la psychologie. Son séjour aux États-Unis l’imprègne fortement de la culture américaine. C’est d’ailleurs dans une Californie rurale, où il a travaillé, que se noue l’intrigue de son premier roman, L’invasion des nuages pâles (1988, Actes Sud).
Quelques années avant la parution de cette première fiction, Pierre Furlan entame sa carrière de traducteur. Il s’essaie d’abord à des auteurs allemands comme Erich Fried ou Marie Luise Kaschnitz puis réalise les traductions de romans de plusieurs auteurs américains de renom comme Paul Auster, Russell Banks ou Denis Johnson.
Invité en résidence au Randell Writers Cottage de Wellington en 2004-2005, il s’immerge dans la culture néo-zélandaise et découvre avec plaisir la richesse de la littérature du pays du long nuage blanc (il avait déjà traduit quelques auteurs du cru comme Allan Duff ou Elizabeth Knox). Cette résidence d’écriture annonce une nouvelle période de sa carrière, désormais largement tournée vers l’Océanie.
En 2006, il coordonne le numéro de la revue Europe consacré à la Nouvelle-Zélande et est consulté comme conseiller littéraire pour le festival littéraire Belles Étrangères qui se tient en France et accueille une douzaine d’écrivains néo-zélandais. Deux de ses romans, Le rêve du collectionneur (Au vent des îles, 2009) et Le livre des îles noires – Vies de Fletcher (Au vent des îles, 2018) prennent corps respectivement en Nouvelle-Zélande et aux Nouvelles-Hébrides – aujourd’hui Vanuatu.
Presse
Avis de lecteurs :
Véritable boutade dans un style à l’humour so british, les drames de l’existence sont ici tournés en ridicule et on s’en délecte !
Bambs, 11/07/2018, Babelio
Une histoire étonnante où le fils d’un héros culturel néo-zélandais ( l’inventeur à l’épingle à cheveux ondulée!) s’ingénie à contrarier son père et réussit néanmoins à créer la plus grande collection d’objets d’art du Pacifique Sud. Livre original dans la forme comme dans le fond.
Nestor, 28/05/2014, Amazon
Vous aimerez peut-être aussi…
-
Kawekaweau
2 200 XPF -
Le Bataillon māori
2 150 XPF -
Des petits trous dans le silence
1 750 XPF
Produits similaires
-
Le Cri de l’acacia
1 500 XPF -
Poutous sur le popotin
1 750 XPF -
L’Arbre à pain
2 250 XPF