Mareva et les chercheurs d’or
11 janvier 2014Nouméa mangrove
11 janvier 2014Nourritures, abondance et identité. Une socio-anthropologie de l’alimentation à Tahiti
4 300 XPF
Au-delà de sa dimension biologique, l’alimentation revêt dans cette étude une dimension sociale et culturelle essentielle. Aspect symbolique central dans la société polynésienne pré-européenne et pivot de normes et interdits liés au statut social.
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L’impact sur le système alimentaire du changement rapide qu’a connu la société tahitienne au cours des deux derniers siècles est mis en évidence à travers un triple processus d’évolution : christianisation, colonisation et monétarisation. Les mutations historiques du mangeur tahitien sont ainsi traitées sous différents aspects : les modes de production et le choix même des aliments, les prestations et échanges, les types d’alimentation quotidienne comme festive, etc.
L’étude des pratiques et représentations alimentaires et du rapport au corps conduit à un questionnement sur les facteurs constitutifs de l’identité mā’ohi contemporaine et sur les conséquences tant sanitaires (obésité, diabète, etc.) que sociales et économiques (la stratification sociale, la perte du sens lié aux aliments, etc.) des modes actuels d’alimentation, problématiques communes à l’ensemble des territoires insulaires du Pacifique.
L’alimentation est ainsi posée comme un facteur structurant de l’organisation sociale, basé sur la transmission et en interaction avec l’évolution du milieu tant écologique, économique, social et que culturel.
Pays d'origine : | Polynésie française |
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Edition : | Première Édition |
Année de parution : | 2010 |
Nombre de pages : | 560 |
Type de couverture : | Souple |
Finition : | Relié cousu |
Poids | 970 g |
Dimensions | 220 × 140 mm |
SERRA-MALLOL Christophe
Né en 1964 à Clermont-Ferrand, Christophe Serra-Mallol est diplômé de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et de l’Institut de gestion sociale de Paris. Il arrive à Tahiti en 1998 pour créer et diriger un cabinet d’études et de conseil. Quelques années plus tard, il obtient un DEA de sociologie à l’UPF (université de Polynésie française), puis d’anthropologie. Il est aujourd’hui maître de conférences en sociologie à l’université Toulouse Jean Jaurès, membre associé du Centre Edgar Morin à Paris (Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain) et enseigne à l’ISTHIA (Institut supérieur en tourisme, hôtellerie et alimentation). Ses recherches portent sur la sociologie et l’anthropologie de l’alimentation des territoires ultramarins (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) et la question des inégalités sociales et de l’exclusion (obésité, sans-abrisme, prostitution de rue).
Presse
La Dépêche de Tahiti du 09/09/11