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Marau Taaroa, dernière reine de Tahiti, Souvenirs recueillis par sa fille, la princesse Ariimanihinihi Takau Pomare-Vedel
3 500 XPF
En 2019, dans un appartement familial à Nice, Raanui Daunassans, un descendant de Marau Taaroa (1860-1935), dernière reine de Tahiti, découvre par hasard un manuscrit original. Il s’agit du recueil de souvenirs familiaux, sur près de trois siècles, racontés dans les années 1930 par la souveraine à sa fille, la princesse Takau. Cette dernière les a ensuite organisés et rédigés avec le regard d’une femme de son temps. Ce texte est un récit autobiographique, une interprétation éclairée de l’histoire ancestrale tahitienne.
« Parmi les images d’autrefois que j’évoque le plus volontiers au soir de ma vie, aucune n’a gardé autant de fraîcheur, de charme, ni surtout de prestige à mes yeux que celle de ma mère bien-aimée. […] Elle avait le culte de notre passé, et m’y a initié dès mon enfance, me faisant part de tout ce qu’elle savait, soit par son expérience personnelle, soit d’après les récits de sa propre mère et de son grand-père Tati. »
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En 2019, l’arrière-petit-fils de Marau Taaroa (1860-1935), la dernière reine de Tahiti, découvre par hasard dans un secrétaire un manuscrit original, le recueil de souvenirs racontés par son arrière-grand-mère à sa grand-mère, la princesse Takau. Marau Taaroa, dernière reine de Tahiti est une synthèse des souvenirs familiaux collectés sur plusieurs générations, organisés et rédigés par une femme éclairée des années 1930, en totale possession d’une double culture : tahitienne et européenne. Si elle établit souvent des parallèles avec d’autres systèmes monarchiques ou moeurs européens, pour permettre aux lecteurs de toute origine de mieux contextualiser, on est surpris par la modernité du regard qu’elle porte sur les éléments du passé tahitien, qu’elle se garde bien de juger à l’aune de la vision occidentale et de la religion chrétienne qu’elle avait par ailleurs embrassée.
Quarante ans avant le réveil culturel en Océanie, la reine Marau avait compris l’importance de transmettre la mémoire culturelle et historique à son dépositaire — le peuple tahitien — et mis en évidence les mécanismes délétères de la colonisation.
« En venant s’implanter parmi nous, les Européens nous ont à qui mieux mieux reproché une ingénuité dont ils se sont d’ailleurs dépêchés de profiter, mais qu’une fois rentrés chez eux, ils n’ont pas manqué de flétrir en termes plus ou moins indignés »
| Pays d'origine : | Polynésie française |
|---|---|
| Edition : | Première Édition |
| Année de parution : | 2024 |
| Nombre de pages : | 208 |
| Type de couverture : | souple avec rabats |
| Finition : | Broché |
| Dimensions | 190 × 240 mm |
DAUNASSANS Raanui
Raanui Daunassans, né en 1956 à Nice, est l’héritier d’une lignée prestigieuse. Il est le petit-fils d’Ernest Salmon, dernier enfant de la reine Marau. Après une carrière d’enseignant, il se consacre à la préservation de son patrimoine familial, héritant d’une importante collection d’artefacts, d’objets d’art et de manuscrits historiques. Après une lutte juridique de deux décennies pour la restitution des biens familiaux, il récupère en 2019 l’appartement de la princesse Takau à Nice, et met la main, par le plus grand des hasards, sur le précieux manuscrit des « Souvenirs de Marau Taaroa ».
