Romancier, nouvelliste, essayiste pour des revues françaises et américaines, Pierre Furlan est aussi traducteur littéraire.
Né en France, il passe ses années d’adolescence aux États-Unis puis étudie à l’université de Berkeley en Californie avant de retourner à Paris pour étudier les lettres classiques et la psychologie. Son séjour aux États-Unis l’imprègne fortement de la culture américaine. C’est d’ailleurs dans une Californie rurale, où il a travaillé, que se noue l’intrigue de son premier roman, L’invasion des nuages pâles (1988, Actes Sud).
Quelques années avant la parution de cette première fiction, Pierre Furlan entame sa carrière de traducteur. Il s’essaie d’abord à des auteurs allemands comme Erich Fried ou Marie Luise Kaschnitz puis réalise les traductions de romans de plusieurs auteurs américains de renom comme Paul Auster, Russell Banks ou Denis Johnson.
Invité en résidence au Randell Writers Cottage de Wellington en 2004-2005, il s’immerge dans la culture néo-zélandaise et découvre avec plaisir la richesse de la littérature du pays du long nuage blanc (il avait déjà traduit quelques auteurs du cru comme Allan Duff ou Elizabeth Knox). Cette résidence d’écriture annonce une nouvelle période de sa carrière, désormais largement tournée vers l’Océanie.
En 2006, il coordonne le numéro de la revue Europe consacré à la Nouvelle-Zélande et est consulté comme conseiller littéraire pour le festival littéraire Belles Étrangères qui se tient en France et accueille une douzaine d’écrivains néo-zélandais. Deux de ses romans, Le rêve du collectionneur (Au vent des îles, 2009) et Le livre des îles noires – Vies de Fletcher (Au vent des îles, 2018) prennent corps respectivement en Nouvelle-Zélande et aux Nouvelles-Hébrides – aujourd’hui Vanuatu.